VIE, RITES, MYSTERES des TEMPLIERS

 

Nous allons nous efforcer de vous faire connaître ce qu’a été l’ORDRE DES TEMPLIERS, sa puissance, ses bienfaits, comment il fut anéanti, ce qu’il peut encore rester de cette époque. Cet exposé en une heure ne peut être bien sûr qu’un condensé des faits principaux que je vous retrace avec le maximum détails afin d’en faciliter la compréhension.

Tout d’abord, un rappel rapide des principaux fondateurs :

Il s’agit en premier de Hugues de PAYNS, fondateur officiel et premier Grand Maître de l’Ordre du Temple, né vers 1082 il est allé plusieurs fois en Orient, à l’époque ou Godefroi de BOUILLON fut élu Roi de Jérusalem à partir de 1100.

Le second fondateur fut le Comte Hugues de CHAMPAGNE, né en 1077.

Le troisième était Bernard de CLAIRVAUX, né en 1090 au Château de FONTAINE, près de DIJON.

Voyons maintenant à quelle époque ces 3 créateurs commencèrent à devenir efficients :

Tout d’abord, Hugues de PAYNS, après un nouveau voyage en Terre Sainte, dès son retour en 1116, crée la Fondation de l’Ordre de CITEAUX, dans la forêt de BAR SUR AUBE.

Quant à Bernard de CLAIRVAUX, futur Sénéchal du Temple, il va fonder l’Abbaye de CLAIRVAUX également dans la forêt de BAR SUR AUBE. Il prend aussitôt la Direction de l’Occident, pour créer l’Organisation du Temple.

Voyons maintenant ce que devient Hugues de CHAMPAGNE.

Ayant répudié sa femme, il peut alors en 1125 rejoindre JERUSALEM, dont le nouveau Roi est BEAUDOIN II, depuis 1120. Ce dernier a déjà accueilli en ces lieux, à la même date, un groupe de Chevaliers, qui comprend principalement Hugues de PAYNS et André de MONTBARD.

Le Roi BAUDOIN, sur leur demande, accepte que ces Chevaliers et Hugues Comte de CHAMPAGNE, puissent s’installer et vivre à l’emplacement du SAINT SEPULCRE du TEMPLE DE SALOMON.

Pour cela, ils ont accepté de faire vœux d’obéissance, de chasteté et de pauvreté. Ils vont y demeurer plusieurs années et subir dans un état de pauvreté excessive, les difficultés causées par toutes les attaques et batailles supportées par le Roi BAUDOIN tout au long de son règne. Il semble évident que si Hugues de PAYNS et ses compagnons sont restés sur place dans de si mauvaises conditions, puisqu’ils ne participaient pas à la défense militaire des lieux, c’est qu’ils y cherchaient quelque chose de très important pour eux.

Alors, il semblerait, avec une certaine évidence d’après plusieurs écrits, qu’ils recherchaient ce que l’on peut appeler de manières différentes, soit les «TABLES DE LA LOI», ou la «TOISON D’OR», ou bien encore, les «POMMES D’OR DES ESPERIDES», peut-être simplement le «GRAAL» et peut être aussi, le «GENOU D’OR» ou le «NOMBRE D’OR», enfin peut être les «Livres cryptés de Moïse» qui détiennent la clé cabalistique pour la lecture des «TABLES DE LA LOI».

En 1128, les Chevaliers ayant vécu pendant 8 années à JERUSALEM, reviennent en France, sauf 2 dont Hugues de CHAMPAGNE.

Il faut supposer que leur retour est le signe de la réussite de leur mission en Terre Sainte.

A partir de ce moment là, va commencer l’ascension exceptionnelle de l’ORDRE DU TEMPLE et l’application de ses connaissances, aux résultats extraordinaires.

Pour n’en citer qu’un pour l’instant : pensez aux innombrables cathédrales gothiques, construites sous leur égide, ce qui implique pour cela des techniques et une science de la physique, de la dynamique et de l’architecture, unique et exceptionnelle.

La création de l’ORDRE DES TEMPLIERS va devenir vraiment officielle à partir de 1128, et pour cela, Hugues de PAYNS et Bernard de CLAIRVAUX, vont à cette date, faire convoquer le Consile de TROYES, dans la ville même, qui est la capitale du Comte de CHAMPAGNE, qui échappe aux impositions et redevances royales et ducales.

De plus, le Comte de CHAMPAGNE disposera d’un pouvoir temporel, accepté par le Concile, où siègent le Légat du Pape, les Evêques de TROYES, REIMS et ORLEANS et un bon nombre d’abbés, Bénédictins et Cisterciens de l’Ordre de CITEAUX.

Je vais évoquer les principales règles édictées à l’occasion de ce Concile, que l’on appellera la REGLE DU TEMPLE.

Il sera créé un Ordre de moines soldats. Ses membres ont une particulière dévotion pour la Saint Vierge.

Il se recommande du Seigneur Jésus Christ, dans l’amour de la Foi.

Les nouveaux Chevaliers auront un habit blanc.

Toutefois, les Cisterciens auront les joues rasées, pour se différencier des Templiers, qui garderont la barbe avec le crâne rasé.

Ces derniers devront :

  • accepter le combat contre les hérétiques même à 3 contre 1
  • s’ils luttent pour leur vie, ils ne devront se défendre qu’après avoir été attaqués trois fois
  • ils mangeront de la viande 3 fois par semaine
  • ils entendront la messe 3 fois par semaine et communierons 3 fois par an

Deux règles principales seront suivies : celle de Saint Augustin et celle de Saint Benoît.

Mais la règle ne s’en tient pas seulement à l’aspect monacal, en fait il s’agit d’une chevalerie, à la fois religieuse et militaire, mais conservant pour Devise : «Ta lance ne doit te servir que pour la défense des faibles et des pauvres»

La puissance spirituelle, technique et créatrice de Bernard de CLAIRVAUX va se développer, grâce à sa haute personnalité, mais aussi par l’originalité des textes de la Règle. Voyons encore : L’ORDRE DES TEMPLIERS pourra posséder des terres, disposer des hommes libres, des serfs pour les faire produire des bâtiments, maisons d’habitation et profiter des revenus ecclésiastiques.

Toutefois, ces biens ne pourront être aliénés ou distribués au profit de qui que ce soit faisant partie de l’Ordre sans l’avis du Chapitre. Il est primordial que l’Ordre des Templiers ait pour mission de devenir riche, très riche, mais tous ceux qui le constituent resteront pauvres, dans le sens de non possession personnelle. Il paraît évident que les nombreuses tâches sociales, militaires et religieuses, réalisées avec tant d’efficacité par les Templiers, étaient régies par des «Règles secrètes», qui n’ont jamais pu être découvertes, et pourtant recherchées à chaque époque y compris de nos jours.

Cela confirme aussi les succès extraordinaires que cet ordre a pu obtenir en priorité dans la culture, le rendement des terres, la construction des Cathédrales gothiques, d’une architecture de conception technique surprenant, qui furent bâties en grand nombre pendant les deux siècles vécus par l’Ordre des Templiers.

Les Eglises construites avant le 12ème siècle l’ont été pour la plupart par les Bénédictins, Ordre créé par St BENOIT, qui fonda en 529 un Monastère Bénédictin, qui rayonna sur toute la chrétienté au Moyen Age. Ce monastère était construit sur le Mont Cassin, montagne de l’Italie méridionale, près de CASSINO. Ces Eglises construites par les Bénédictins étaient de style Roman.

Les Templiers sont les premiers en Europe qui ont construit des cathédrales en style gothique, ce qui prouve qu’ils ont découvert cette architecture, par des moyens secrets, qui auraient pour origine les voyages et séjours répétés des Chevaliers du Temple sur les lieux saints à Jérusalem.

Revenons maintenant à la Règle connue sur l’organisation de l’Ordre des Templiers à l’issue du Concile de TROYES.

Parlons un peu du costume : manteau et robe blancs pour les Chevaliers, noirs pour les Sergents. Ils doivent obéir sur un signe du Commandeur.

Ils doivent manger sans excès, s’habiller pauvrement, vivre sans femmes, dans une habitation n’étant pas leur propriété.

Ils sont tous égaux dans le même titre ; ils respectent le meilleur, non pas le plus noble. Ils sont mal lavés, mal rasés, maculés par leurs chevauchées.

Ils peuvent recruter toutes sortes d’individus pour leurs expéditions en Orient, aussi bien des excommuniés, bandits, ravisseurs, gredins de toutes sortes et qui seront pour une large part les miliciens participants aux Croisades, ayant ainsi l’avantage de cette manière d’en libérer notre pays.

La Chevalerie et la Milice des Templiers connaîtront un grand succès.

Au cours des deux siècles que dura l’Ordre des Templiers, la Terre Sainte et Jérusalem furent sauvées par les soldats de la Milice des Commanderies.

En un demi-siècle environ, l’Ordre des Templiers va se trouver riche d’une manière considérable, d’une part grâce à tous les trophées de guerre et richesses diverses qu’ils rapportent d’Orient, mais d’autre part aussi, par tous les dons qui affluent de toutes sortes : argent, terres, domaines, forêts, gâtines. Il a été dénombré en 1775 : plus de 1.000 Commanderies, des quantités d’Abbatiales dirigées chacune par un Abbé.

Il faut savoir que ces chiffres ne cesseront d’augmenter, en France et dans les autres pays, choisis par les Templiers et dont les principaux sont : l’ESPAGNE, le PORTUGAL, l’ANGLETERRE, l’ALLEMAGNE, l’ITALIE, la SICILE et la HONGRIE.

Dans tous ces pays, l’Ordre des Templiers se développe continuellement et se divise en deux organisations différentes : - la Chevalerie de la Milice pour l’Orient et les Commanderies pour l’Occident.

En Orient, il s’agit d’une armée qui se bat ; en Occident, il s’agit d’une Chevalerie monacale, constituée par des Abbés et des Moines armés, mais cela uniquement pour se défendre et pour protéger les faibles.

- Voyons maintenant la Mission du Temple en Occident. Elle consiste à protéger la Terre Sainte et de ce fait, acquérir la puissance, par cet effet de prestige produit par les résultats positifs opérationnels à Jérusalem, des Milices Spéciales des Templiers. Elle a aussi plus directement comme mission, d’assurer l’équilibre des peuples pour lui donner les possibilités de vivre dignement, de secourir les malheureux, de supprimer la famine, les inégalités excessives et de faire en sorte d’augmenter la richesse et la stabilité du Royaume, programme difficile à une époque tourmentée et que les Templiers ont su remplir d’une manière exemplaire.

On vit d’ailleurs peu à peu les Abbayes bénédictines céder leurs terres aux Templiers, jusqu’à disparition totale de l’Ordre. Il est nécessaire maintenant, si vous avez souvent l’occasion de vous documenter sur les Templiers, de vous rappeler les deux catégories qui les composent et que je vais vous différencier ainsi : - Ceux que l’on appelle «l’Orient» ou «le Temple», qui comprennent principalement : les Chevaliers Moines, les Chevaliers Séculiers, les Sergents d’armes et les Frères de métier, qui sont surtout des drapiers, maçons, forgerons, charpentiers, capables de fabriquer les armes, harnachements des chevaux, chariots de campagnes pour les croisades, habits et tout le matériel de l’armée. - Mais il y a aussi «l’Occident», qui comprend : les servants de l’exploitation des terres et des domaines, les sergents s’occupant du service de maison, des abbayes et des commanderies, les laboureurs et les serfs.

A la tête de l’Ordre, il y avait le «Grand Maître» absolu : on l’appelait quelquefois «Représentant de Dieu dans la Religion du Temple». Il est soumis directement au Pape, il dispose des moyens et des hommes, mais jamais des biens ; il est grand chef de guerre.

Il nomme sous ses ordres son Etat Major, dont le chef est le Sénéchal, secondé du Maréchal responsable des chevaux et des armes.

Pour l’Orient, le Gouverneur de Jérusalem devait assurer la sécurité des routes des pèlerins, les loger, les soigner, les nourrir et les aider.

Après lui venaient les Commandeurs de Régions, de Maisons et des Chevaliers qui disposaient d’écuyers, de sergents et de frères, puis venaient les troupes légères.

Cette épopée de l’Ordre des Templiers dura près de 200 ans de 1128 à 1314, à la mort de Jacques de MOLAY. Elle connut le règne de 22 Grands Maîtres qui conservèrent la maîtrise de Jérusalem et de la Terre Sainte, jusqu’en 1298. Les Templiers coopérèrent avec l’Ordre Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem ; ils se soutenaient mutuellement dans les combats.

Les premiers portaient un manteau blanc avec un croix rouge, les seconds sont vêtus d’un manteau rouge avec une croix blanche.

L’Ordre Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem eut une destinée plus heureuse, puisqu’elle dura jusqu’à la fin du 18ème siècle.

Mais revenons un peu à l’organisation du Temple en Occident, qui est constituée avant tout par les Commanderies.

Comment se présentent-elles ?

Le plus souvent, il s’agit de fermes ayant la forme d’un quadrilatère, renforcé par 4 tours implantées à chaque angle de la bâtisse, ce qui servait de renfort.

L’une des tours était l’entrée de la Commanderie, qui était entourée habituellement par des douves sur 3 côtés, alors que la 4ème face était protégée par un étang, qui leur servait de vivier naturel de poissons, de défense et de réserve d’eau pour les besoins journaliers.

La réunion de plusieurs Commanderies constitue un Bailliage, où se tiennent les Chapitres Régionaux. L’assemblage des Bailliages représente les Maisons Provinciales. Enfin, la réunion des Maisons Provinciales s’appelle une Province.

Voyons maintenant quelles sont les 10 provinces qui constituent l’Ordre des Templiers : PORTUGAL, ARAGON, MAJORQUE, CASTILLE, ANGLETERRE, FRANCE, ALLEMAGNE, HONGRIE, ITALIE, SICILE.

Voyons encore où se situaient en France les maisons provinciales : ETAMPES, PAYNS et TROYES, ARLES et FOS, SAINT GILLES et MONTFRIN, LUZ LA CROIX HAUTE, MARSEILLE, MONTPELLIER, PEZENAS, NARBONNE et TOULOUSE.

On a pu constater que toutes ces Commanderies étaient reliées entr’elles par des souterrains secrets, réalisés selon une technique que l’on j’a jamais pu découvrir. Il faut savoir que dans chaque Commanderie, se trouve la Maison du Couvent où habitent le Commandeur et les Chevaliers, la chapelle, pièce nue sans fenêtres réservée aux Chevaliers ; la ferme où habitent les laboureurs, bergers, valets ; l’hostellerie pour l’accueil des pèlerins et de voyageurs ; les bâtiments des artisans.

Il existait toujours une entrée secrète à l’extérieur de la Commanderie, qui permettait à ceux qui devaient y pénétrer sans être vu, d’accéder ainsi à la Maison du Couvent.

Les Templiers ont également créé leurs routes et choisi le plus possible les Commanderies sur ce réseau de voies de communication, de manière à rendre plus rapide les déplacements, plus sûrs pour les ouvriers, pèlerins et les voyageurs.

Ces routes étaient d’ailleurs constamment surveillées par des homes d’armes appartenant aux Templiers.

Ils ont même établi des circuits détournés, des routes normales, dans le but d’éviter les péages. Il existe une carte de ces routes, créées par les Templiers, où toutes les villes principales de France sont desservies, ainsi que les ports qui étaient sous leur contrôle.

VIE et MYSTERES des TEMPLIERS Les principaux ports étaient bien sûr situés en bordure de la Méditerranée, afin de faciliter les embarquements sur leur flotte, en direction de Jérusalem.

Il s’agissait de COLLIOURE, MARTIGUES, ST TROPEZ, MARSEILLE, TOULON, ANTIBES, VILLEFRANCHE, MONTE CARLO et MENTON.

Il ne faut pas oublier LA ROCHELLE sur l’Atlantique qui, semble-t-il, aurait pu permettre aux Templiers qui y possédaient de nombreux châteaux, d’aller jusqu’en Amérique, bien avant Christophe Colomb.

La raison de ces voyages lointains, selon certains écrits, serait que les Templiers allaient chercher du métal argent, dans les mines se trouvant sur la Côte Ouest de l’Amérique du Nord.

Ceci expliquerait pourquoi, pendant le règne des Templiers, de grandes quantités d’argent ont été échangées en France, alors que nous ne possédons pas de mines de ce métal, l’Orient non plus d’ailleurs. Cette hypothèse est très plausible, à moins que les Templiers, qui pratiquaient l’alchimie, aient pu trouver la technique merveilleuse de savoir obtenir la mutation d’un matériau ordinaire en argent, comme ils savaient déjà à cette époque fondre le verre des vitraux des cathédrales, mais cela n’est qu’un rêve.

Parmi les innovations étonnantes qui nous viennent encore des Templiers, il faut citer l’utilisation du procédé de la «Lettre de Change», ce qui leur permettait de faire des transferts de fonds, d’une Commanderie à l’autre, sans déplacer les pièces d’or ou d’argent utilisées à l’époque.

Petit à petit, les négociants et toutes personnes ayant des fonds importants à placer en lieu sûr, les déposaient dans une Maison du Temple, facile d’accès, la plus près de son domicile.

La réputation de sûreté de ces placements, qu’ils acquirent, leur a permis ainsi d’être dépositaires et garants de sommes énormes.

La plus importante de ces réserves de fonds, fut sans doute la Maison du Temple de PARIS. Les Templiers devinrent prêteurs aux particuliers, aux Evêques et même au Roi ; ils instituèrent même le prêt sur gages.

Toutes ces opérations monétaires ont encore augmenté la richesse du Temple. Et si l’on ne connaîtra jamais la valeur de leurs réserves monétaires, on peut évaluer en France ce que représente leur richesse en biens immobiliser, puisque l’on a pu compter à l’époque environ 2.500 Commanderies et 2.500.000 ha de terres en tous genres.

Il faut encore ajouter la valeur des bateaux constituant leur flotte, celle des innombrables biens immobiliers qu’ils possédaient, principalement dans les villes et notamment à PARIS. La ville de PARIS, telle que nous la connaissons aujourd’hui, leur appartenait partiellement pour les quartiers suivants : le Temple, le Marais, Montmartre, Belleville, St Jacques et St Marcel.

Cette liste est très approximative. Continuons cette énumération des richesses matérielles des Templiers, par l’évocation d’une autre richesse extraordinaire de cet Ordre qui est artistique, gigantesque et spirituelle, puisqu’il s’agit des Cathédrales, dont les principales sont les suivantes :

  • PARIS
  • SOISSONS
  • ROUEN
  • LE MANS
  • NOYON
  • POITIERS
  • SENLIS
  • SENS
  • CHARTRES
  • LISIEUX
  • BOURGES
  • REIMS
  • AUXERRE
  • AMIENS
  • NARBONNE
  • CLERMONT-FERRAND
  • STRASBOURG
  • TOULOUSE
  • BEAUVAIS
  • METZ
  • COUTANCES
  • TROYES
  • RODEZ

Ces réalisations ont été faites en deux siècles, à partir de 1135. Comment imaginer les sommes énormes qui ont servi à payer les matériaux, les architectes, les charpentiers, les fondeurs de cloches, les façonniers des vitraux, les tailleurs de pierre, les transporteurs des matériaux, les artistes, les peintres, etc…

Cela tient du prodige, du fantastique, du surnaturel même et du merveilleux.

Voyons encore les bienfaits et les mérites de l’Ordre des Templiers, au cours de ces deux siècles d’existence. Il semble qu’ils aient accompli une mission de premier ordre. Enrichir la vie sociale de la France, protéger les faibles, aider les pauvres, pratiquer l’hospitalité, construire des routes, protéger les voyageurs sur les chemins de France, financer et organiser toutes les expéditions des Chevaliers de la Milice à Jérusalem, assurer la protection des pèlerins, tout au long des Croisades.

Défendre pendant près de deux siècles le Royaume de Jérusalem, rendre la liberté aux serfs travaillant sur leurs terres et faire tout le bien pour lequel ils avaient mission.

Mais revenons maintenant à l’épopée des Templiers en Terre Sainte.

Je vais vous faire revivre les principaux évènements, qui ont obligé les Chevaliers de la Milice à quitter Jérusalem.

Saint Bernard de CLAIRVAUX avait institué la mission officielle des Templiers, qui consistait d’abord à protéger le Royaume de Jérusalem. Il utilisait d’une manière exemplaire la plénitude et la puissance de ces moines guerriers. Il les admirait pour leur savoir de conjuguer les mérites de l’Ordre des Religieux et celui de Chevaliers.

Voyons d’une manière très résumée comment s’est déroulée leur ascension, puis leur éviction des lieux saints.

A partir de 1120, ils s’installent au Temple de SALOMON auprès de BAUDOIN II, Roi de Jérusalem.

En 1153, ils conquièrent ASCALON sur la Côte Méditerranéenne, face à Jérusalem.

Il faut dire aussi que les Croisés en 1104 avaient déjà conquit le port de St Jean d’Acre sur la côte face au Lac de Tibériade pour l’intégrer à Jérusalem.

En 1187, St Jean d’Acre fut repris par SALADIN, Sultan de Mésopotamie.

En 1191, quatre ans plus tard, les Templiers reprennent St Jean d’Acre.

En 1229 ils récupèrent Jérusalem encore perdue précédemment.

En 1224, ils sont de nouveau chassés de Jérusalem par les Turcs, cette fois. St Jean d’Acre fait désormais office de capitale pour les chrétiens et demeure le seul bastion occupé par les Templiers.

En 1291, St Jean d’Acre et la Terre Sainte sont définitivement perdus et par cette dernière défaite, le déclin du prestige de l’Ordre des Templiers va commencer à s’accroître.

Cette bataille de St Jean d’Acre eut une importance capitale, aussi je vais vous en parler pour l’essentiel.

Le Sultan EL ESSERAF, suite à un incident entre un groupe de Croisés et un groupe de Syriens, exterminés par les premiers, choisit ce prétexte pour attaquer St Jean d’Acre.

Le 5 avril 1291, 60.000 cavaliers, 70.000 fantassins, armés de catapultes, entourent les murs de la ville, ce sont les Mameluks.

Dans la cité, les Templiers ne sont plus que 15.000 soldats pour assurer la défense des lieux.

Ils vont résister d’une manière admirable et céderont bastions par bastions, mais le 18 mai 1291, l’armée musulmane lors d’une offensive décisive, va causer la mort du Grand Maître du Temple de St Jean d’Acre : Guillaume de BEAUJEU, et ce sera la chute définitive du dernier bastion, qui sera détruit pierre par pierre, ainsi que les derniers Templiers d’Orient.

Les Templiers de l’Occident ont perdu une partie de leur prestige, qui va sans doute inciter leurs ennemis de la cour du Roi Philippe IV LE BEL, à conspirer contre l’Ordre du Temple.

Leur utilité en Orient n’étant plus démontrée, les griefs qu’avaient déjà provoqués leurs richesses et leur orgueil grossir et s’accumulèrent.

Des préjugés violents et opiniâtres s’élevèrent contre eux.

On les accusa même d’entente avec les Sarrasins, ce qui n’est d’ailleurs pas impossible, la politique aidant, ajoutant la lassitude des combats permanents.

Des légendes se formaient sur leur avidité, sur leur impiété, sur leur ivrognerie, sur leurs débauches.

Le mystère de leur Chapitres et le secret de leur Règles, que plusieurs frères prétendirent ne pas connaître, les rendaient suspects. L’espoir de pouvoir mettre la main sur leurs trésors et sur leurs biens, déchaîna contre eux Philippe LE BEL, poussé et aidé principalement par Guillaume e NOGARET, mais aussi par Guillaume de PARIS et par Gilles ANCELIN, son Garde des Sceaux.

En Octobre 1307, le Roi et les trois Conseillers que je viens de citer, traversent incognito la forêt de PONTOISE, pour aboutir à l’Abbaye de MAUBUISSON, où ils se retirent dans une aile aménagée pour les recevoir.

Ils sont là pour mettre au point un très important projet dans le plus grand secret.

Il s’agit de mettre au point comment l’Ordre des Templiers sera démantelé. Devant le cynisme du Roi, le Garde des Sceaux démissionnera, mais sera remplacé aussitôt par NOGARET.

Il a été décidé pour rester dans les limites du pouvoir royal et ne pas choquer le Pape, de limiter cette action seulement sur l’Ordre des Templiers. Ils seront tous arrêtés et confiés à l’Inquisition, qui fera tout pour savoir si les crimes qu’on leur reproche sont justifiés.

Ce processus sera déclenché sous le prétexte douteux que les Templiers ne connaissaient pas les secrets de la Règle du Temple. Ce qui laissait donc sous entendre que ce Secret existait et que cela pouvait être assimilé à un complot contre le Roi.

Il semblerait que la conspiration du Roi soit restée secrète et que la veille même de son arrestation, le Grand Maître du Temple à PARIS : Jacques de MOLAY, ignore tout de l’opération.

Le vendredi 13 septembre 1307, le Roi Philippe IV LE BEL donne l’ordre d’arrêter tous les Templiers du royaume. Je ne vais pas m’étendre sur les détails du procès de tous ces Templiers, que chacun a pu connaître à de nombreuses occasions.

Il faut quand même noter que ces tortures ont durées près de 2 ans et qu’après ces deux années de tortures et sévices divers il restait encore quelque 500 Chevalier sur Paris à défendre leurs idées et la Règle du temple.

Rappelons simplement que Guillaume de NOGARET annonça au Roi toute une série de péchés et de crimes reprochés aux Templiers et Philippe IV LE BEL avertit le Pape CLEMENT V que le Temple était suspecté d’hérésie.

Le Pape rencontre son protecteur le Roi de BORDEAUX, qui demande au Saint-Père l’abolition de l’Ordre des Templiers, celui-ci répondra au Roi de continuer ses investigations, dans le but évident de gagner du temps. Les principaux crimes qui leur seront reprochés, sont : - Le fait qu’ils auraient au cours des réceptions des moines, demandé à ces derniers, de se mettre nus et de commettre des actes lubriques de tous ordres, sodomie, etc… - Le second reproche utilisé a été que les Templiers reniaient le Christ en crachant sur la croix - Et un troisième encore faisait état de scènes représentant le Christ crucifié une seconde fois, dans des conditions se rapprochant de l’hérésie.

Pour obtenir les aveux de ces crimes, l’Inquisition multiplia les tortures par le fer et par le feu.

De grands dignitaires dans ces conditions, avouèrent le reniement du Christ et les mœurs infâmes qu’on leur imputait.

Jacques de MOLAY lui-même reconnut ainsi avoir craché sur la croix, on peut facilement les comprendre….Saint Pierre lui-même n’a-t-il pas renié 3 fois le Christ ??

Le Pape CLEMENT V, évoquant l’affaire auprès des Etats Généraux de TOURS, ceux-ci déclarèrent : «les Chevaliers coupables et dignes d’être mis à mort» en 1308.

La plupart des prétendus coupables, ayant par la suite rétracté leurs aveux obtenus par la torture, toutes les enquêtes effectuées dans divers pays n’ayant révélé aucune charge réelle, le Concile de VIENNE en 1311, ne reconnut pas leur culpabilité.

Aussi, le Pape CLEMENT V, pour en finir, par la Bulle du 3 avril 1312, prononça la suppression de l’Ordre des Templiers, tout en reconnaissant qu’il n’y avait pas matière à une condamnation canonique.

Mais déjà le Roi de FRANCE avait fait brûler un grand nombre de Templiers, sans attendre que leurs avocats, (eux-mêmes en disgrâce ou assassinés), n’aient pu intervenir, sachant qu’ils avaient rétracté leurs aveux.

Philippe IV LE BEL fit saisir en FRANCE tout l’argent et les biens accumulés par les Templiers, mais il semble qu’il n’a pas trouvé tout ce qu’il espérait au cours de ces confiscations.

Aucun document secret sur la Règle de l’Ordre ne fut retrouvé.

Pour ce qui est du Trésor du Temple, là encore, d’après tous les écrits dignes d’intérêt, celui-ci n’aurait pas été retrouvé non plus. C’est peut-être pour cela que le Roi fit don de tous les biens confisqués à l’Ordre des Hospitaliers, mais à la condition que ces derniers lui paient de grosses indemnités.

Sur la culpabilité des Templiers, les principaux historiens sont encore divisés, mais il semble bien toutefois qu’elle n’existe pas. Il est nécessaire dans ce cas, de rappeler la malédiction que Jacques de MOLAY a proféré contre ses tortionnaires, au moment de monter sur le bûcher.

Je rapporte là textuellement ses paroles reproduites le plus souvent, car on lui en prête tellement ….. : « Au moins laissez moi joindre un peu les mains et faire à Dieu ma prière, c’en est bien le moment, je vais maintenant mourir.

Dieu sait que c’est à tort. Il arrivera bientôt malheur à ceux qui nous condamnent sans justice.

Dieu vengera notre mort, je meurs avec cette conviction. Pour vous Seigneur, tournez-moi je vous prie le visage vers la Vierge Marie, Mère de Jésus-Christ».

Cette fin mérite une profonde méditation.

Cela se passait 18 mars 1314. Or, le 20 avril suivant, le Pape CLEMENT V mourait d’une grave maladie intestinale. Huit mois plus tard, le Roi mourait le 29 novembre 1314, des suites d’une grave chute de cheval. De même, Guillaume de NOGARET mourut mystérieusement en cette même année 1314.

Les principaux dénonciateurs et accusateurs, lors du procès, finirent aussi dans des conditions dramatiques, Gérard LAVERNA fut pendu, Esquieu de FLOYRAN fut poignardé, Enguerrand de MARIGNY fut pendu en 1315 au gibet de MONTFAUCON.

La dynastie était éteinte en France. Le petit-fils de Philippe IV LE BEL : Edouard 1er d’ANGLETERRE périt assassiné.

Pour terminer, je vais vous communiquer ce que j’ai pu retenir selon les ouvrages que j’ai consultés du Trésor des Templiers.

Au cours des arrestations effectuées dans les Commanderies, les Officiers du Roi n’ont trouvé : ni argent, ni or, ni documents sur les mœurs et vie secrète des Templiers.

Ils auraient récupéré toutefois les actes de leurs propriétés, les objets pris en garantie de leurs prêts et les instruments et objets d’utilisation pour les domaines.

Pour les vases, la même chose, aucun ne fut retrouvé pouvant avoir une valeur importante ou spirituelle.

Les raisons les plus souvent évoquées seraient que les Officiers aient pu s’approprier l’argent et l’or, mais dans ce cas, on aurait retrouvé tous les documents secrets.

Il est également possible que le secret de l’arrestation des Templiers ait été mal gardé. Ils auraient ainsi pu déposer leurs trésors dans leurs «caches personnelles» adaptées à ce genre d’opération.

De plus, la plupart des Commanderies ne faisant pas office de banque, n’avaient pas obligatoirement de grosses sommes d’argent. Comme les Commanderies n’étaient pas à l’abri des brigands de grands chemins, chacune d’elles avait sûrement prévu de placer leur trésor dans ces fameuses «caches» quasiment impossibles à trouver, pour tout non initié de l’Ordre.

Voyons le cas précis du : Trésor du Temple dans la Capitale. L’or et l’argent étaient la plus importante richesse constituant ce trésor sans aucun doute, mais les documents secrets étaient aussi d’une grande valeur, mais il pouvait y avoir également le GRAAL, ou sous un autre nom : les TABLES DU ROI, les POMMES D’OR DES HESPERIDES, l’ARCHE DU SEIGNEUR.

Enfin, la connaissance des clés Kabbalistiques indispensables pour lire les langues mortes, la Légende du GRAAL subsiste encore. Pour ce qui est de la Commanderie de PAYNS dans l’AUBE, rien d’important n’y fut trouvé le jour de l’arrestation des Templiers.

La forêt d’Orient en CHAMPAGNE pourrait fort bien recéler encore le TRESOR DES TEMPLIERS.

Une vaste enceinte de possessions templières enveloppe cette région. Nous savons que le sol imperméable, parsemé d’un réseau d’étangs artificiels, serait idéal pour protéger le sous-sol crayeux, où l’eau pénètre difficilement.

Dans cette région, où se trouve une cinquantaine d’étangs, les caches qui ont pu être établies sous ces réserves d’eau étanches, auraient un caractère parfaitement inaccessible.

Il faut se rappeler que toutes les Commanderies pouvaient correspondre entre elles par des souterrains secrets et aboutir bien sûr à des caches secrètes et complètement introuvables pour les non-initiés.

Je pense que les Templiers de l’époque avaient ramené d’Orient des documents secrets et des techniques tellement évoluées, qu’ils savaient pouvoir rendre leurs caches invulnérables et indétectables.

Même la radiesthésie ne peut rien trouver en dessous des nappes d’eau, celles-ci formant écran au rayonnement micro vibratoire.

Il semblerait que beaucoup de Templiers aient pu échapper avec leur trésor aux arrestations du 13 novembre 1307, en se réfugiant dans ces souterrains et dans ces caches inaccessibles à d’autres qu’eux.

Ils seraient encore dans bien des cas emmurés avec leurs réserves d’or, d’argent et documents dans bon nombre de galeries souterraines qui étaient prévues pour n’être jamais découvertes et leurs esprits toujours sur place pour en assurer la protection éternelle, il faut laisser une part de rêve et de légende.

Si vous deviez un jour découvrir, ce qui est peu probable, l’existence d’une cache de Templiers contenant ces petits trésors et objets d’époque d’une Commanderie, rappelez-vous l’histoire de la profanation du Tombeau de TOUTANKAMON, où tous ceux ayant pénétré dans ce sanctuaire sont morts rapidement dans des conditions souvent dramatiques ou mystérieuses.

Ayez simplement une pensée d’amour pour ceux qui sont morts enterrés vivants, près des biens qu’ils devaient protéger et qui ont fait de ces lieux souterrains devenus leurs tombeau, par leur sacrifice, un sanctuaire interdit à tout profanateur et qui serait condamné d’avance, toujours une part réservée aux légendes. En ce qui concerne les rites et le symbolisme des Templiers, ils semblent très simples à définir.

Les Templiers étaient en général issus de la noblesse et leur éducation première était assurée par les femmes de cette noblesse qui prenait en charge éducation des enfants promis à la Chevalerie jusqu’à l’age de 7 ans.

Ensuite les jeune était confié à un Seigneur voisin pour y faire son chemin éducatif, ce chemin passait par tous les stades de la formation, sergent novice, écuyer, et enfin le jeune était présenté par son parrain afin être adoubé.

L’adoubement se passait de la façon simple suivante : Apres une nuit passée dans la chapelle du château à prier, l’impétrant était présenté au Seigneur qui entouré de l’ensemble des Ecuyers formaient un cercle autour de lui, les Chevaliers étaient en retrait.

Le Seigneur se baissait et lui chaussait l’éperon droit comme la coutume le voulait, puis chacun se pressaient pour l’armer du baudrier.

Ensuite le Seigneur prends l’épée, la lui ceint et lui donne l’accolade.

Et dit : ‘’ En vous remettant cette épée, je vous confère l’Ordre de la Chevalerie, qui ne souffre aucune bassesse.

Beau Frère, souvenez-vous au cas qu’il vous faille combattre, si votre adversaire est vaincu et vous crie merci, je vous prie écoutez le et ne le tuez pas sciemment.

S’il vous arrive de trouver dans la détresse, faute de conseil, homme ou femme, soit dame soit demoiselle conseillez-les, si ce moyen est en votre pouvoir, vous ferez bien.

Enfin recommandation bien importante, allez volontiers à l’église prier le créateur de toutes choses, qu’il est pitié de votre âme et qu’il vous garde dans le siècle comme son fidèle chrétien.

‘’ Le Seigneur fait alors sur lui le signe de la Croix, et tenant la main levée, ajoute : ‘’ Beau Sire, que Dieu vous préserve et vous conduise !! Vous etes impatient de partir. Allez donc et adieu ‘’ Le nouveau Chevalier dont le cheval était harnaché te préparé au départ, sortait par la porte principale après avoir été acclamé comme il se doit sur son passage.

Enfin je terminerais sur une pratique qui risque d’en surprendre plus d’un d’entres nous et pourtant……

En effet dans le sud de la France apparaît une nouvelle forme de Chevalerie autour d’un système de valeurs nettement moins guerrière : c’est l’amour courtois qui voit le Chevalier se mettre au service d’une Dame, généralement l’épouse du seigneur.

Dans un traité officiel rédigé en 1185, André le Chapelain résume les principes fondamentaux de ce nouveau comportement chevaleresque.

En premier lieu l’Amour courtois je cite : ‘’ n’a pas de place entre mari et femme ‘’. Il y est aussi dit que l’Amour doit être libre, mutuel et surtout secret et noble.

En règle générale l’amoureux mange et dors peu, et lorsqu’il croise sa belle dans un lieu public, il se doit la considérer comme une étrangère.

L’usage veut aussi que le Chevalier courtois s’adresse à sa dame avec des mots de dévotion normalement réservés aux saints.

Et si par hypothèse la dame ne répond pas aux attentions du Chevalier, ce dernier ne doit pas pour autant abandonner la passion qu’il lui témoignait jusqu’alors.

Code de conduite idéalisé, l’amour courtois trouve également son accomplissement dans la bravoure de l’amant qui, inspiré par la dame de ses pensées, cherche à afficher son courage et son abnégation lors des tournois et, bonheur suprême, en défendant les l’honneur de la dame à la moindre occasion.

L’amour courtois est indissociable de la poésie et de la musique, deux domaines abordés dans la formation de l’Ecuyer, deux disciplines artistiques qui permettent de célébrer elles aussi le culte de l’amour authentique.

C’est donc tout naturellement que l’amour courtois s’alimente dans les traditions des troubadours du midi de la France. Troubadours et trouvères, étymologiquement ceux qui trouvent, étaient généralement des personnages issue de la Chevalerie.

Ils écrivaient des poèmes chantant l’aventure, mais aussi et surtout vantaient les exploits des preux et les amours impossibles.

On les confond souvent à tort avec les musiciens qui allaient de châteaux en châteaux en compagnie de jongleurs pour jouer et mettre en scène les compositions des troubadours.

Le Moyen Age que nous appelons "période obscure" fut l'ère de l'Idéal Chevalier.

L'ordre du templier hier - Survoler l'histoire

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LA CROIX PATEE, autre symbole de l’ORDRE DU TEMPLE.
Celui qui ne respectait pas LA REGLE DU TEMPLE concernant le GONFANON BAUSSANT risquait les fers ou était renvoyé de l’Ordre.

A noter que la Règle interdisait aux Templiers d’avoir un écu représentant un emblème héraldique.

L'ORDO SUPREMUS MILITARIS TEMPLI HIEROSOLYMITANI, successeur de l'ORDRE DU TEMPLE en France et dans le Monde, a repris le symbole du GONFANON BAUSSANT ARGENT ET SABLE enrichi de LA CROIX PATEE.

Si les règles se sont adoucies dans la forme pour s'adapter à la vie moderne, le Baussant inspire aujourd'hui amour et respect car il est le symbole du rassemblement des hommes et des femmes partageant L'IDEAL DE LA CHEVALERIE.

LA PUISSANCE DU TEMPLE - LE GONFANON BAUSSANT - L'O.S.M.T.H., UN ORDRE TEMPLIER EN PLEINE LUMIERE
LES MAITRES DE L'ORDRE DU TEMPLE - DEUX TEMPLIERS SUR UN CHEVAL - L'O.S.M.T.H. DANS LE MONDE
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